Can’t get enough Raymond

5 06 2010

Bon, je fais une petite pause dans la rédaction de mes critiques ciné parce qu’il faut absolument que je vous parle d’un truc dont je voulais déjà vous parler depuis un moment.

Hier soir je me suis encore une fois fait allumer la gueule par mon copain Raymond. Qui c’est Raymond ? En fait c’est plusieurs gens, je vous parle du groupe « Raymond Court Toujours ». Laissez moi vous en dire un peu plus sur cette bande de tarés…

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Un an de Cinéphagie : le Best-Of (Partie 1)

1 06 2010

Un an chez UGC Illimité, quand on est comme moi (c’est à dire un vrai cinéphage qui habite à 5 minutes à pattes de ses deux cinés préférés qui acceptent ta carte) ça représente exactement 130 séances. En gros ça fait à peu près 260 heures passées devant une toile (sur une moyenne de 2 heures par film, vous me passerez le calcul à la minute près…). Autant dire que des films, j’en aurais vu cette année. Plein. Et que j’aurais vécu des tas de bon moments assis sur mes fauteuils rouges (parce que non, je vais très peu sur les fauteuils noirs de l’UGC, la fréquentation de boeufs décérébrés et la puanteur ambiante de pop corn / Maltesers à tendance à me refroidir un petit peu) (et puis rajoutez à ça la mauvaise programmation, les gens qui parlent à voix haute pendant les séances, ma misanthropie latente et mon snobisme croissant….)

Alors pour marquer le coup j’ai décidé de faire un top des dix films qui m’auront le plus marqué, et comme ça ça fera taire tous les abrutis qui pensent que je suis rien qu’un gros emmerdeur qui aime rien.

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Blaireaude et les Indiens

17 04 2010

Samedi 17 avril 2010, 14H. Putain qu’il fait beau. Sérieux, on n’y croyait plus après tous les coups de pute que nous a fait la météo ces derniers temps.

Cet hiver, ça a été le même scénario que quand tu essaie de te taper la minette de la chorale de l’église, la petite brunette là. La grosse bonasse de pimbêche prétentieuse qui emmerde tout le monde, mais dont les grands airs appellent à une correction. D’abord tu galères comme un connard pendant 4 mois très froids : c’est gris, c’est morne et tu te fais chier. Et puis y’a les premiers signes de réchauffement : tu commences à kiffer, tu mets des fringues qui te rendent beau gosse, t’es tout excité à l’idée de la suite qui devrait arriver bientôt. Et là, juste au moment ou tu commence à être chaud comme un couscous, elle te dit que non, que finalement elle pas encore prête, et que toi du coup t’as plus qu’a remettre tes chemises au placard et à te ranger ton matos derrière l’oreille comme une pompe à essence.

Mais là je crois que c’est bon, j’ai l’impression qu’elle a définitivement décidé d’enlever sa culotte, pour notre plus grand bonheur. Enfin bon, faudrait pas non plus que je m’égare… Je tenais juste à dire que je suis super content du temps qu’il fait, et ça me sert aussi à situer un peu le contexte de l’évènement un peu chelou mais tellement peu surprenant auquel j’ai assisté y’a même pas deux heures. Lire le reste de cette entrée »





Back from the Dead

20 03 2010

Brrrraaiiiiinnnns…. BRRRAAAAAAAIIIIIINNS !!!

Oh… Pardon, j’avais pas vu que t’étais là. C’est quoi ces cris chelous ? Bah, rien d’important, je suis juste en train de taper un remake d’un vieux Romero, je trouvais la thématique assez à propos.

Comment ça t’es surprise de me voir ? Oui ben ça va là, c’est pas parce que je me suis barré pendant 2 mois que t’es obligé de me faire un psychodrame. Je sais, je sais, c’est pas bon pour nous deux, et tu seras sûrement partie vers d’autres horizons, là ou les gens sont fidèles. Mais c’est quand même salement égoïste de ta part de me faire la remarque, j’aurais pu être n’importe où je te signale, et il aurait pu m’arriver n’importe quoi. Attends, je vais t’expliquer… Lire le reste de cette entrée »





Aqui Bogota !

23 01 2010

Bon, vu que ces derniers temps la musique a plus ou moins été à l’honneur sur WordPress, je me suis dit que je devais moi aussi vous faire partager des trucs. Alors je me suis tourné dans tous les sens pour trouver des trucs sympa, des trucs qui me font vibrer, originaux et tout hein, mais mine de rien c’est pas si simple.

Bonobo ? Génial, mais déjà vu 1000 fois. Sigur Ròs ? Magique, mais même à Teheran ils connaissent. Balkan Beat Box ? Coolissime, mais en tournée permanente. Agoraphobic Nosebleed ? Como Muertos ? Délicieusement gerbouleux, mais peut être un peu trop en marge… Non, il me fallait vraiment un truc nouveau. Un truc totalement abracadabrantesque, totalement hallucinant, totalement en marge, totalement sur une autre planète… Lire le reste de cette entrée »





Tribune Libre : Pat Robertson, répurgateur croisé mandaté par le Saint Sépulcre.

17 01 2010

Cet article est une Tribune Libre accordée au célèbre télévangeliste étasunien Pat Robertson. Les divagations schizophréno-paranoïdes de cet homme sont parfois difficiles à suivre et à retranscrire. The Yoos-F Experience ne garantit donc pas l’exactitude millimétrique de ces propos, mais a essayé de coller le plus possible à la réalité. Merci de votre compréhension.

Mes bien chers frêres, mes bien chers soeurs.

La Terre a tremblé. La semaine dernière, notre seigneur s’est manifesté au coeur de la mer des Caraïbes. Sur l’île d’Hispaniola, dans la République démoniaque d’Haïti, Dieu dans son infinie miséricorde a glorifié tous les chrétiens de la terre en punissant de sa fureur le Nègre Maudit. Le païen noir comme l’Enfer a aujourd’hui payé ses infidélités au Tout-Puissant et à son fils Jésus Christ et nous, dévots de l’Ultime Vérité, nous réjouissons de ce fléau bien mérité. Lire le reste de cette entrée »





« Cronica de una vida demasiado simple », ou une excuse pour Lui dire combien je L’aime.

10 01 2010

Pour les non-hispanophones, ça veut dire « Chronique d’une vie trop simple » (et pour les hispanophones, je n’ai pas oublié l’accent sur « Cronica », je sais juste pas comment le faire sur mon laptop). La suite vous la comprendrez.

Des fois, alors qu’on est juste parti pour tuer une heure et demie et ne pas réviser, on tombe sur des petits bijoux intimistes qui vous rappellent que le Cinéma c’est parfois juste des tranches de vie. Des fois, alors que tu vas voir un film juste parce que c’est chilien et que toi t’est frustré de ne pas pouvoir voyager loin, tu te retrouves devant une peinture plus vraie que nature d’une réalité qui se tient à 20000 bornes de chez toi sans forcément être aux antipodes de ce que tu as pu voir dans ta petite vie. Des fois, alors que tu prends déjà un pied monstrueux à t’assoir dans une salle de cinéma pour voir presque tout ce qui te tombe sous la main, tu te rends compte que le brasier de cette passion de plus en plus brulante qui t’anime depuis maintenant près d’un an n’a pas fini d’être attisé, et que tu n’en peux plus d’attendre l’incendie final. Des fois, tu kiffe. Un point c’est tout.

Le bout de pellicule qui donne lieu à tant d’emphase, ce n’est pas un film dont vous aurez entendu parler chez Bern. Ce n’est pas non plus un film que la plus belle femme du PAF va choisir comme coup de coeur le mercredi soir chez Denisot, et la seule chance que vous aurez de le voir à la télé ce sera sûrement sur Arte, tard un soir ou même votre cocktail Camomille-Lexomil n’aura pas réussi à Lire le reste de cette entrée »





Agoraphobia

8 01 2010

Il y a deux types de film : Les films biens, et les films tout pourris. Parmi cette dernière catégorie, on trouve plusieurs sous-catégories comme par exemple le film à QI négatif (cf la filmographie de Michael Bay), le film drôle pas drôle (cf la filmographie de Fabien Ontoniente), le film de mec qui devrait changer de métier (cf la filmographie de Uwe Böll) ou les films qui vous font vous sentir salis et insultés. Pour ceux là, un bon exemple est le dernier Lars Von Trier, « Antichrist », où pendant 1H 30 on à l’impression d’avoir affaire à un connard qui te pointe du doigt en disant « Blaaaah, moi je suis plus intelligent que toi, nananèreuh », et plus récemment, « Agora », le dernier opus d’Alejandro Amenabar. Celui là c’est l’inverse du Von Trier, ça se croit super malin, mais ça vole à peu près aussi haut que Mimie Mathy en Fusburry. C’est cette croute là que je me suis farci l’autre soir, et dont je vais vous faire le compte rendu immédiatement.

Petite mise en situation: Mercredi 6 Décembre, 21h07, je me suis enfin décidé sur ce que je vais faire de ma soirée. Ce soir, je vais aller voir « Agora », le dernier film d’Alejandro Amenabar, réalisateur du génialissime « Les Autres ». Il faut dire que ce film là frisait la perfection et que, bien que ce soit le seul film de ce type là que j’aie vu, je tenais ce réalisateur en assez haute estime. Je décolle donc tout content vers mon bien aimé Caméo, certain que je vais passer une bonne soirée. Par un froid pareil, les rues sont quasi-désertes à Nancy après 21h et je peux tranquillement apprécier la beauté du fin manteau blanc qui s’est déposé sur la ville. Le froid me mord le visage, mais le spectacle est beau, et je me sens tout smooth. Arrivé dans la salle, je me pose et regarde les bande-annonces. Autant vous dire qu’entre des sumos israéliens, une mêre coréenne désespérée et le prochain film des frêres Coen, on ne va vraiment pas s’ennuyer au mois de Janvier, j’en suis donc d’autant plus excité. Petit miracle, j’échappe ce soir aux pubs, et donc à cette maudite annonce Canal Satellite avec des rennes chantants qui me donne envie de prendre un fusil et d’aller tirer sur des cerfs. Les conditions sont étonnamment idéales ce soir, et je suis paré pour un bon gros kiff des familles…

Les lumières s’éteignent, et voilà que le film commence. Ma réaction à été plutôt spontanée : « MAIS QUE FUCK ? » Lire le reste de cette entrée »





C’est la criiiiise !!!

6 01 2010

Howdy!

Alors, je sais que je vous avait promis un nouvel article, mais là j’ai un PUTAIN-DE-MEGA-GROS-BLEME-DE-LA-MORT-QUI-FAIT-CHIER-LA-BITE!!! Genre le truc qui donnerait envie à Roberto Begnigni envie de prendre des anti-dépresseurs, le machin que te pourrit la life alors que tout ce que tu demandes c’est d’être heureux…

MA PUTAIN DE CONNEXION INTERNET BUGGE! J’ai plus moyen de me connecter de chez moi, et c’est l’horreur. Parce qu’il faut savoir que je suis un putain de gros geek moi (bien que je m’en défende auprès de mes amis, « Je ne suis pas un nerd, je suis juste un mec connecté! » leur dis-je en permanence). Et là, ben ça fait plusieurs jours que je suis pas allé sur Facebook, que mon buddy ripit00 me cherche sur Twitter, et que je peux plus commenter sur C’est La Gêne, chez Henri, chez Diego ou même chez Chulie… Je me sens mourir à l’intérieur, je me vide lentement de ma substance et je sens tout goût à la vie s’évanouir lentement.

Mais malgré ma dépression nerveuse latente, je pense quand même à vous. Là je vous parle en direct de la BU de Nancy 2. En période de partiels elle est quand même sacrément blindée, et je peux vous dire qu’une BU de Fac de Lettres pleine à craquer, c’est un vrai régal pour les yeux. C’est quand même un sacré univers la fac de Lettres, on y trouve de tout, dont des gens assez chelou il faut dire… Une fois passé le hippie tout sale qui distribue les tracts de l’Unef (mec, tu le savais que ton poncho il a été fabriqué au Bnagladesh en fait?) et la nana piercée qui essaye de te rameuter chez Atac (abrutie, si je boycotte vos jeudi-ciné c’est pas pour adhérer…), on arrive dans la grande salle ou les gens font semblant de bosser super dur.

Moi par exemple: j’ai encore un partiel d’espingouin cet après-midi, là je devrais être en train de relire mes cours, de me stresser, et d’essayer de retenir en quoi consiste le Plan Gouvernemental 20/20/20 lancé par Zapatero. Mais par je ne sais quel truchement, je suis sur WordPress et Twitter en même temps et je n’en ai plus rien à carrer de la situation du marché de l’énergie en Espagne. Mais je ne suis pas le seul. Pour vous donner un pourcentage, je pense que près de 73% des ordinateurs portables connectés dans la salle sont soit sur Facebook, soit sur MSN (oui, j’ai été aussi surpris que vous en apprenant que ça existait encore. il faut croire que certains losers n’ont pas encore entendu parle de Twitter, peuh…).

Ensuite y’a ceux qui ne sont pas sur un ordi, mais qui nous prenne pour des jambons à essayer de nous faire gober qu’ils apprennent un truc. Par exemple ma coloc’, assise juste à ma droite, qui veut me faire croire qu’on peut retenir quoi que ce soit quand on a du Sexy Sushi dans les oreilles (chez moi, cette horreur infâme crée des spasmes). Y’a aussi la petite bonnase trois tables plus loin, avec son sac Longchamp (je crois qu’elle s’est évadée de la fac de Droit), qui à l’air de travailler suuuper dur en envoyant des sms à son mec. Pis y’a le Rasta. Un vrai hein, un coloré, pas le fils du commissaire qui s’est foutu de la cire d’abeille dans les cheveux pour faire genre, qui révise sa socio en écoutant du Patrice (ce n’est qu’une supposition, mais je ne prends pas trop de risques), et qui a les yeux aussi ouvert qu’une huitre après 30 secondes au micro-ondes, c’est à dire pas beaucoup. Mais je crois que mon préféré, c’est le mec déchiré au fond. Lui il s’en cogne, il dort (d’ailleurs fais gaffe coco, t’es en train de baver sur ton cours de psycho…).

Mais je suis de mauvaise foi, il y a quand même quelques personnes qui bossent pour de vrai (ils doivent être en Histoire ou en Lettres Moderne). Je crois d’ailleurs que la demoiselle assise à la table de gauche ne vas pas tarder à faire un infarctus, ça fait une demi-heure qu’elle respire super-fort et qu’elle pousse des petit-gémissements. Je suis super inquièt, si je dois appeller les pompiers je vais être en retard à mon partiel…

Enfin trêve de galéjades, je voulais juste vous dire que je pensais toujours à vous et que je vous réécrirai un coup de gueule éhonté prochainement. Les Fêtes ont été assez surréalistes, y’a des conneries à raconter. Allez, des bisous, portez vous bien, et je vous tiens au jus.

P.S. : Mes partiels se passent plutôt bien sinon, au cas où certains se demanderaient…





J’abuse, mais je me soigne…

27 12 2009

Bon, alors c’est pas vraiment un billet, on va dire que c’est juste un post-it pour m’excuser du retard dégoutant que prenne mes publications. Comme vous l’avez remarqué, ça fait deux semaines qu’il ne se passe absolument rien sur The Yoos-F Experience et j’en suis parfaitement désolé. Mais j’ai des excuses (j’en ai toujours. En 4ème je réussissais à embobiner mon prof de physique tous les Lundis en lui sortant une histoire abracadabrantesque sur « pourquoi je n’avais toujours pas de cahier »).

La semaine d’après la publication de mon dernier post, j’ai eu des partiels. Et vu que j’ai un minimum de conscience professionnelle j’ai révisé, ce qui ne m’a laissé du temps libre uniquement pour aller au bistrot avec des potes et boire de la bière.

Ensuite, je suis parti passer Noël dans un coin ou l’Internet est apparemment encore de la science-fiction. Non j’exagère, j’avais juste oublié mon laptop (ma famille lit ce blog, il ne faudrait pas que je sois trop méchant avec ce département primitif qu’est le 88). Et pour ceux que ça surprendrait, OUI je fête Noël et NON ma seule tradition n’est pas l’égorgement annuel d’un mouton dans ma baignoire (je vous raconte pas des cracks, un pote m’a appelé le 24 et quand je lui souhaité Joyeux Noël il m’a répondu « Eeuuh? Tu fête Noël toi? »)

Et là, je pourrais publier, mais je suis occupé à préparer une super méga bouffe pour 16 personnes Lundi soir (la totale hein, terrine de foie gras maison, Deux volailles de trois kilos farcies, fruits de mer, Fôret Noire et Buche). Alors voilà, je vous fait lamentablement poireauter…

Mais je suis un homme qui aime ses lecteurs alors je vous fait une promesse: la semaine prochaine je reviens avec du nouveau, et je vais essayer de faire un super bon post pour me faire pardonner.

Ça vous va? Cool, de toute façon je peux pas faire autrement… Donc je vous embrasse et je vous salue!